DRILIN DRILIN LES OURSINS ET LES OURSINES !
Vous vous souvenez de l'ours ?
Mais si ! L'ours très ours,
l'ours grognon, jamais content,
l'ours qui aime envoyer valser
en donnant des coups de pieds...
aux fessiers !
Celui que j'avais réussi à endormir
en lui racontant son histoire
dans L'ours qui voulait son doudou...
Eh bien il s'est réveillé !
Et vous savez quoi ?
Il a encore perdu son doudou !
Il veut son doudou, un doudou nouveau,
un tout neuf tout beau,
un gentil tout plein ou affreux méchant,
un petit mimi ou grand géant,
un gras du bidon ou fin raplaplan,
un doudou,
un point c'est tout.
- Oh ! là ! là !
Qu'est-ce qu'on va faire, poulette ?
- On va le faire patienter
avec quelques doudous
reçus des poussins
de la Grande Section
de la chouette maîtresse
madame Nidegger
de l'école Jard, à Reims...
Tu vas voir, mon coquin,
si ces magnifiques doudous
ne font pas craquer l'ours,
alors là, je me plume la crête,
comme ma lointaine cousine
l'alouette, ah ah ah ah...
- Ah, poulette, c'est trop croquant !
- Craquant, tu veux dire, mon coquin.
Il ne reste plus qu'à dire merci :
merci aux oursins,
euh... aux poussins !
- Et l'ours, poulette, il dort ?
- A poings fermés.
Ouf.